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ÎLE DE RÉ

 

St Martin de Ré,  est la première ville où nous nous arrêtons sur cet archipel. Nous accédons à l’île grâce à un pont où se trouve le péage Belvédère. On doit s’acquitter pour la traversée d’une somme qui dépend de la saison. A notre époque fin avril, nous étions dans la saison considérée comme hiver, et donc nous nous sommes acquittés du prix de 8 euro pour l’aller et le retour, cependant en été, les prix peuvent doubler, le mieux encore est de voir le site directement, cela évitera les surprises : http://www.pont-ile-de-re.com/

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Nous nous sommes arrêté à St Martin car mon mari y allait souvent quand il était jeune, et son père aussi, donc un retour en enfance, il souhaitait nous montrer là où il avait passé une parti de son enfance.

St Martin est une jolie ville, mais qui a énormément changé, elle s’est embellie. Nous arrivons à l’entrée de la commune et là nous avons un grand parking gratuit, le reste de la visite se fait à pied.  Le grand parc arboré en face de notre stationnement, nous donne une vue sur la mer et nous permet une promenade calme avec une bonne odeur d’air marin.

 

 

Mon mari trouve la ville changé, plus riche, elle a perdu son authenticité, et je dois avouer que par rapport aux villages de la ville d’Oléron qui sont plus typique, nous sentons dans St Martin de Ré qu’il y a plus de moyen et un autre style de touriste.

 

 

 

 

Nous voyons l’emblème de l’île de Ré avec les ânes culottés. Dans une autre époque, l’âne était utilisé par le saunier ( l’homme qui exploite les marais salant, les producteurs de sels) et le viticulteur ( l’homme travaillant la vigne) pour assurer les transports des marchandises. Choisi pour sa stabilité et son calme, on le protégé avec une culotte pour éviter qu’il ne soit piqué (insectes, plantes épineuses). Ne servant plus, de nos jours, aux transports de marchandises, des passionnées l’ont sauvé de la disparition sur l’île, en l’utilisant pour les promenades touristiques. La famille Léau a permis la sauvegarde en créant un élevage de Baudets du Poitou uniquement destinés à la reproduction.

 

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En longeant le bord de la ville, nous arrivons très vite au port de St Martin, entouré de restaurant, glacier et boutiques.

 

 

 

 

Une petite boutique nous attire, de loin nous voyons le capitaine Haddock observer par la fenêtre, Tintin s’échappe par une fenêtre du bas, et des Milou observent par les fenêtres… il ne nous en fallait pas plus pour nous approcher de cette mystérieuse bâtisse.

 

 

Vous l’aurez deviné c’est une boutique Tintin, et on y trouve tout ce qui touche le personnage, la bd. Il y a même des bd traduite dans d’autres langues, des tee shirts et autres objets. C’est le seul magasin de France entièrement dédié à Tintin, ils ont un sites internet, le nom de la boutique est dans le thème, « Mille Sabords! » .

 

 

Il fait chaud, on se croirait au printemps (ou en été, mais chez nous les été sont beaucoup plus chaud, 25 degrés nous permet au moins de sortir), on s »arrête donc pour une pause glace chez Marco Paulo. Je demande une glace où il est écrit de saison, à la fraise, mais le serveur me dit que ce n’est pas la saison. Je manque de culture en matière de saison en fruits et légumes en dehors de la Provence. Nous dégustons des fraises en Provence début avril les premières, les « moins bonnes » car se sont le début, mais fin avril et surtout après la foire de Carpentras débute la pleine saison, quand elles sont douces et sucrées à souhait, nous avions été à la foire de la fraise à Carpentras, donc dans ma tête je pensais que c’était la pleine saison partout en France. C’était sans compter que le temps n’est pas identique dans chaque région, le soleil n’est pas aussi présent sur l’île que par chez nous. Du coup je n’ai pas eut de glace avec des fraises, mais avec du caramel beurre salé. Je ne vous cache pas, que j’ai eut un petit manque de ce fruit pendant mon séjour, et pourtant je ne suis pas enceinte lol.

 

Notre visite de l’île nous conduit au phare des Baleines, nous avions fait la veille le phare de l’île d’Oléron, plus petit, plus facile à monter, bien que haut. Nous nous sommes dit qu’il nous fallait au moins ça pour éliminé la pause glace. Très touristique, nous prenons avant tout, le temps de voir un peu les boutiques de souvenirs.

 

 

La visite du phare n’est pas très chère, 3,5 par adulte, à partir de 12 ans, en dessous c’est 2 euro. Je ne vous cache pas que les escaliers sont plus étroit que celui de l’île d’Oléron où l’on pouvait mieux circulait entre ceux qui descendent et ceux qui montent. Nous tournons, nous tournons, on a du mal à en voir le bout, mais nous ne sommes pas sportif. Et lorsque nous pensons arrivés en haut, c’est sans compter les escaliers avec feu, ils ne marchaient pas quand nous sommes arrivés, ce sont des escaliers où l’on doit attendre que les personnes du haut, descendent, nous avons normalement un feu rouge, cependant, vu qu’il ne marchait pas, nous nous engagions, mais il y avait toujours une personne qui descendait et donc on devait redescendre pour la laissé passer. Bon au bout d’un moment on est arrivé à être en haut et admirer la magnifique vue.  Pour redescendre, on a quand même laisser passer les gens qui montaient, car on savait à quel point la montée est difficile.

 

 

En haut nous voyons des personnes pêcher, en redescendant, nous décidons d’aller voir de plus près, mais la plage n’étant pas très accessible, nous décidons d’aller à un autre endroit un peu plus sauvage.

 

 

Nous observons des coquillages, des crabes, et nous entendons le bruit des algues, ça sent l’air marin, c’est vivifiant.

 

Mon mari, apprend aux enfants à trouver des coquillages, à gratter la terre, à être à l’écoute. Nous passons un agréablement moment dans le silence sauvage marin.

Ainsi s’achève notre journée sur l’île de Ré, rempli de souvenir et de paysage. Sur le chemin, en voiture, je vole quelque cliché.

 

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